3 questions hors de votre zone de confort en entrevue

3 questions hors de votre zone de confort...

Éditorial
par GENI Agence numérique
20 novembre, 2016

Les entretiens d’embauche, un vrai cauchemar!

On va se le dire. Les entrevues, ce n’est jamais une partie de plaisir. Bien qu’à force d’en faire, on vient à connaître la routine : se mettre sur son 36, dégager une bonne impression, répondre aux exigences du profil recherché, évoquer ses exploits sans trop d’artifices ni de prétention, avoir la juste réplique, bla-bla-bla… Mais toujours dans la quête existentielle d’être l’heureux candidat élu à la fin du processus. On s’entend qu’à tout ce tralala s’ajoute le stress, la nervosité, les bouffées de chaleur, les mains moites, la gorge sèche, l’insomnie la veille et j’en passe. Chacun le vit différemment on s’entend, mais en général, c’est pas mal ça qui se passe. Entre également en ligne de compte, une question de bon «timing», de contact, de bonne chimie avec le recruteur. Bref, c’est un peu comme une épreuve de gymnastique, où on évalue chacunes de vos prouesses, acrobaties et moindres mouvements et où la place à l’erreur est assez limitée, voire quasi interdite!

Bien entendu, on conseille de se préparer à l’avance, d’imaginer un scénario, mais rarement le script se déroule comme on l’avait prédit. Plus souvent qu’autrement, les chasseurs de têtes cherchent à déstabiliser le futur prétendant, pour voir et évaluer sa réaction. Certaines questions vous sonneront familières, alors que d’autres vous prendront par surprise. Parfois vous aurez les mots à la bouche, d’autres fois vous resterez bouche bée. Je vous partage ici 3 questions assez atypiques et imprévisibles qui pourraient vous être posé en entretien d’embauche, comment y répondre et quoi éviter de dire.

 

 

Trois questions pièges en entrevue

1. Si je demande à ton meilleur ami ton plus grand défaut, il dirait quoi?

On ne se cachera pas qu’il s’agit d’une question piège et qu’on voudrait tous l’éviter. En plus de vous prendre au dépourvu, elle vous incite à répondre très spontanément. Au lieu de bafouiller et de chercher à sortir un défaut « pas trop pire », tentez plutôt de tourner cette question au positif. Soyez honnête (ou du moins, ayez l’air), minimisez vos faiblesses et répondez en ramenant un de vos points forts. Ce qui peut aussi être «winner», c’est d’exposer un de vos défauts, tout en expliquant les démarches et les solutions que vous employez pour rectifier cette mauvaise manie.

Les défauts à favoriser lors d’une embauche : pointilleux, extravertie, hyperactif, spontané.

À éviter : les classiques du genre «je suis trop perfectionniste», j’ai de la difficulté à me lever le matin, je suis paresseux. Sinon des défauts trop extrêmes tels que je suis agressif, prétentieux, toujours dans la lune. Ou encore, mes amis ne diraient rien, ou pas grand-chose à mon sujet (pour laisser sous-entendre que vous être «parfait»). Come on! Personne n’est parfait. Vaut mieux dire le premier défaut qui vous vient à l’esprit et rattraper vos propos que de ne rien dire du tout. Et notre conseil : n’hésitez pas! Ça prouvera que vous vous sentez inconfortable, et au contraire, vous devez être en confiance!

2. Qu’est-ce que je pourrais découvrir à ton sujet après 1 mois qui m’irriterait, en d’autres mots, me taperait sur les nerfs?

Encore là, cette question se rapproche de celle du défaut. Votre but est d’exposer une mauvaise manie ou une fâchante habitude que vous avez, sans que ce soit exagéré. J’aurais tendance à vous dire de répondre de manière plus humoristique pour détendre l’atmosphère. Par exemple une réplique du genre: «Je vous coûterai cher en café! Je suis hyperactif et la caféine me permet d’être encore plus productif»!

On s’abstient de : rentrer trop en détail dans votre vie personnelle, ne rien dire (encore une fois, vous n’êtes pas parfait) ou mentionner un défaut qui engendrerait des conséquences sur les tâches à effectuer.

 

 

3. Si tu étais nommé président de ton ancien emploi le temps d’une journée, qu’est-ce que tu ferais différemment?

Misez sur les aspects positifs de l’entreprise pour laquelle vous avez travaillé et sur ce que votre patron faisait de bien. Au lieu de creuser dans la négativité et de décharger tous les petits bobos que vous avez sur le cœur, allez plutôt dans une optique constructive. Rappelez-vous, le rôle du recruteur n’est pas celui de psychologue, il ne veut pas vous entendre chialer. Focaliser donc sur les opportunités que vous prendriez en charge en tant que gestionnaire et présentez votre point de vue face à ces situations.

Exemple d’une réponse gagnante : Je chercherais à comprendre pourquoi les clients qui font affaire avec nous le font, et pour quelle raison certains clients nous ont quittés. À partir de là, j’établirais un plan d’action pour garantir la satisfaction des clients.

Les réponses à bannir : éviter d’être trop négatif! Par exemple : «je congédierais mon ancien patron sur le champ«. Ou dire que ce dernier n’était jamais présent, que vous pouviez dans ce contexte faire comme bon vous semble. Bref, il est hors de question d’être négatif ou de «bitcher» sur votre ancien dirigeant. Dans bien des cas, vous n’auriez pas pu faire mieux que lui, rappelez-vous de ça.

Quoi qu’il en soit, l’entrevue est un passage de la vie auquel on doit tous un jour ou l’autre faire face. Souvenez-vous que des fois trop en dire peut vous jouer de mauvais tours; misez plutôt sur la neutralité. Gardez en tête que mentir n’est pas non plus à votre avantage, car tout fini par se savoir!

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